DIAMIDEX accélère le testing microbiologique de 14 jours à 48h

La startup DIAMIDEX réduit drastiquement les délais d’analyse microbienne tout en respectant les normes internationales.

Le testing microbiologique rapide n’était qu’un rêve pour les industriels. DIAMIDEX le rend concret : Escherichia coli détecté en 6h, Legionella en 48h. Une transformation opérationnelle vitale pour tous les acteurs du contrôle qualité.

La microbiologie industrielle reposait jusqu’ici sur un principe aussi ancien qu’indiscutable : « il faut laisser le temps aux cultures ». Problème : ce temps coûte cher, en santé comme en industrie. En réponse à cette inertie, la startup marseillaise DIAMIDEX propose une alternative technologique audacieuse : MICA, une plateforme qui conjugue IA, détection automatisée et réactifs issus de la chimie-click (Prix Nobel 2022).

Résultat : des délais divisés par 3 à 7 selon les pathogènes ciblés, sans transiger sur la fiabilité. Pour les industriels du pharmaceutique, de l’environnement ou de l’agroalimentaire, le bénéfice est immédiat : réduction du risque, gain logistique, accélération des décisions. Et ce, en respectant les standards internationaux en vigueur.

Depuis sa mise sur le marché en 2024, MICA a déjà conquis 5 continents. DIAMIDEX compte aujourd’hui 17 distributeurs spécialisés et 14 équipements installés dans le monde, avec une dynamique commerciale qui a permis de réaliser la moitié du CA 2024… dès le premier trimestre 2025.

Derrière cette traction, un besoin critique : chaque année, plus de 10 millions d’infections microbiologiques sont recensées entre l’Europe et les États-Unis, causant plus de 10 000 décès et générant un coût supérieur à 40 milliards d’euros. Trop souvent, la lenteur des méthodes classiques retarde l’action. Avec MICA, les signaux d’alerte deviennent visibles bien avant les symptômes.

Analyse projetée

DIAMIDEX ne vend pas du temps gagné. Elle vend du risque évité. En intégrant la détection rapide à la chaîne de décision, la startup ouvre la voie à un nouveau standard mondial du contrôle microbiologique. Sa levée de fonds de 5 M€ en cours — dont une part en financement participatif — devrait consolider cette ambition. À suivre de très près, surtout si votre activité dépend de la précision… et de la vitesse.

Mickael Lauffri

Passionné par l'innovation technologique et l'impact de la science sur la médecine, je suis rédacteur spécialisé dans le domaine des technologies médicales.

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