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Berger-Levrault : des solutions numériques à SantExpo 2025 pour simplifier la vie des soignants

À SantExpo 2025, Berger-Levrault présente ses solutions numériques pour fluidifier soins, administratif, et gestion médico-sociale.

Berger-Levrault muscle ses outils santé : quels impacts sur le terrain ?

Professionnels de santé, directeurs d’établissements, développeurs e-santé : à SantExpo 2025, une discrète mais solide révolution s’opère chez Berger-Levrault. Objectif affiché : vous faire gagner du temps, sécuriser vos données patient, et fluidifier vos organisations.

Portail patient, Dossier Patient Informatisé, PMSI, facturation, RH hospitalières… La gamme de Berger-Levrault se renforce et évolue. Derrière cette annonce, la vraie question pour les acteurs du soin et du médico-social : ces outils sont-ils vraiment taillés pour répondre aux urgences du quotidien ? Simplification administrative, gestion des données, efficacité des parcours patients… Ce qu’ils apportent vraiment sur le terrain.

Des outils numériques ancrés dans les réalités hospitalières

Derrière ces belles annonces institutionnelles, une question bien concrète se pose pour les professionnels de terrain : ces outils vont-ils vraiment répondre aux urgences du quotidien ? En d’autres termes, peuvent-ils vraiment simplifier l’administratif, sécuriser les données et rendre les parcours patients plus fluides ?

Pas de grandes promesses sur “l’hôpital numérique de demain”, ici. Berger-Levrault joue la carte de l’opérationnel immédiat. Ses solutions sont déjà bien installées dans de nombreux hôpitaux, EHPAD et structures médico-sociales. Et les premiers retours de terrain sont clairs : ces outils ne sont pas juste là pour répondre à des cases réglementaires, mais pour soutenir concrètement les équipes dans leur travail au quotidien.

Parmi les briques clés :

  • Portail Patient : pour fluidifier admissions et suivi patient.
  • Dossier Patient Informatisé (DPI) : socle pour tracer, sécuriser et coordonner les soins.
  • Outils PMSI : coder, facturer, optimiser les ressources hospitalières.
  • Gestion RH et paie : un levier stratégique à l’heure de la pénurie de soignants.

L’enjeu sous-jacent est de taille : construire un continuum numérique entre l’administratif, le soin et le médico-social — longtemps cloisonnés — pour éviter les ruptures de parcours.

À savoir : Selon la DREES, près de 60 % des établissements médico-sociaux en France peinent encore à intégrer efficacement leurs outils de Dossier Usager Informatisé.

Dossier patient unique, interopérabilité santé : pourquoi l’urgence s’accélère

Le timing n’est pas anodin. À l’heure où l’hôpital public est sous pression – entre pénurie de personnel et demandes de modernisation – les établissements médico-sociaux sont eux aussi en pleine transformation. Les réformes Ma Santé 2022 et France 2030 redéfinissent les priorités : interopérabilité, parcours de soins coordonnés, exigence de qualité des données. Autant de défis pour lesquels il n’y a plus de place à l’erreur.

Les Agences Régionales de Santé imposent désormais un dossier patient unique, accessible et partagé. L’interopérabilité entre établissements sanitaires, médico-sociaux et ambulatoires devient incontournable, tout comme la gestion des données de facturation, scrutée de près par les autorités et les financeurs. Les directions ne se contentent plus de gérer des systèmes d’information ; elles doivent prouver, via la donnée, l’efficacité et la qualité de leur prise en charge.

C’est là que Berger-Levrault vient jouer son rôle. Loin des gadgets numériques ou des solutions sur-complètes qui ne répondent pas aux vrais besoins, l’éditeur propose des outils pensés pour le quotidien des équipes. L’objectif : soutenir les acteurs de terrain dans leur travail, en simplifiant les tâches administratives et en garantissant la qualité des données, sans se perdre dans des cases réglementaires.

Concrètement, ce que cela change pour vous

Sur le terrain, ça bouge vraiment. Pour les médecins, c’est simple : moins de ressaisie, plus de fiabilité, et une meilleure traçabilité des actes. Résultat : plus de temps pour les patients, là où chaque minute compte.

Les directeurs d’établissement y trouvent aussi leur compte. Grâce à une meilleure gestion des flux RH et financiers, ces nouvelles solutions facilitent le respect des exigences de reporting imposées par les autorités. Et les soignants, souvent noyés sous la paperasse, peuvent espérer une vraie réduction de cette charge invisible qui pèse sur leur quotidien.

Du côté des ingénieurs biomédicaux et des DSI, l’objectif est clair : une intégration plus fluide dans des Systèmes d’Information Hospitaliers ou médico-sociaux en pleine mutation, avec un focus sur l’interopérabilité et la rapidité d’adaptation.

Les premiers retours sont très positifs. Dans un CHU pilote, où l’ensemble des outils de Berger-Levrault (Portail Patient, DPI, PMSI) a été déployé, les délais de codage et de facturation ont chuté de 25 % en un an. Un chiffre qui prouve que, quand l’informatisation est bien pensée, elle peut redevenir un véritable levier de soin, et non une contrainte.

Résoudre enfin le casse-tête soin-administratif

C’est la vieille question que tout le monde connaît, mais que peu osent vraiment aborder : d’un côté, il y a ce qui soigne — le temps médical, la relation humaine ; de l’autre, ce qui organise — l’administratif, les cases à cocher, les codages PMSI. Et au milieu, souvent, un gouffre numérique où disparaissent efficacité, budgets… et parfois même le bon sens.

Berger-Levrault, avec son écosystème qui regroupe Portail Patient, DPI, planning, PMSI et facturation, ne se contente pas d’ajouter une nouvelle couche technologique. Son ambition est plus claire : réconcilier ces deux mondes pour fluidifier les parcours, alléger la charge administrative et redonner un peu de souffle aux équipes de terrain. Ce n’est plus juste une histoire de « confort numérique ». Aujourd’hui, avec la pression sur les financements et les indicateurs de qualité constamment sous surveillance, c’est devenu une question de survie pour les établissements.

En résumé, il s’agit de s’attaquer à l’encombrement administratif qui freine la dynamique de soin. Et pour ça, on mise sur des outils qui parlent le même langage, conçus pour être interopérables dès le départ, et pensés pour les réalités du terrain, pas juste pour plaire aux comités de direction. Le pari est simple : plus de temps pour soigner, moins pour remplir des formulaires, et une véritable continuité du parcours patient, du premier contact jusqu’au suivi.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La vraie bataille se jouera demain, quand il faudra ouvrir ces outils aux dynamiques territoriales, aux Groupements Hospitaliers de Territoire, aux GCS médico-sociaux, aux Communautés Professionnelles Territoriales de Santé. La véritable clé sera la capacité de ces plateformes à dialoguer avec tout l’écosystème numérique de santé en pleine effervescence. C’est là qu’on passera d’une amélioration locale à une véritable transformation systémique.

Clémence Minota

Je suis rédactrice spécialisée en santé et innovation, passionnée par l'impact des technologies sur l'évolution des soins médicaux. Mon expertise consiste à décrypter les dernières avancées du secteur et à fournir des contenus clairs et pertinents pour les professionnels de santé.
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