Téléconsultation : MEDADOM déploie Phoenix contre les déserts médicaux
MEDADOM dévoile Phoenix, sa nouvelle cabine de téléconsultation, plus compacte et rapide à installer, pour lutter contre les déserts médicaux.

Cabine de téléconsultation MEDADOM, borne connectée, console mobile : face à la crise d’accès aux soins, ces outils s’imposent dans les officines et les territoires sous-dotés. À SantExpo 2025, MEDADOM lève le voile sur Phoenix, une nouvelle cabine de téléconsultation plus compacte, plus discrète et plus facile à déployer. Objectif : équiper le terrain, sans friction, pour garantir un accès aux soins même là où les médecins manquent.
Cabine Phoenix, borne connectée… MEDADOM muscle sa téléconsultation à SantExpo
Cabinets surchargés, patients sans solution, territoires sans médecins… Alors que les déserts médicaux s’étendent, les outils de téléconsultation deviennent, pour certains, un recours vital. À SantExpo 2025, MEDADOM présente une nouvelle cabine connectée, conçue pour simplifier l’accès aux soins en pharmacie. Objectif : réduire les inégalités d’accès tout en s’adaptant aux contraintes réelles du terrain.
Une réponse concrète à une urgence sanitaire silencieuse
Le manque de médecins dans certains territoires français n’est plus un signal faible : c’est une réalité structurelle. En 2025, 30 % des Français vivent dans une zone sous-dotée selon l’Ordre national des médecins. Côté pharmaciens, les sollicitations explosent pour des conseils ou des soins de premier recours, faute de généralistes disponibles.
Dans ce contexte, MEDADOM, pionnier français de la téléconsultation, entend accélérer la cadence. Avec plus de 6 millions de téléconsultations réalisées depuis sa création en 2017, l’entreprise revendique une légitimité sur le terrain. Son modèle : équiper les officines, mairies et structures locales de cabines, bornes et consoles connectées permettant des consultations médicales à distance, en toute sécurité.
Un enjeu double pour les professionnels : soulager les prescripteurs saturés… tout en évitant que certains patients sortent du radar du soin.
Cabine Phoenix : plus légère, plus rapide, plus adaptée aux officines
C’est la nouveauté phare présentée cette année à SantExpo : la cabine de téléconsultation Phoenix, pensée pour répondre aux retours concrets des pharmaciens comme des patients. Fabriquée en France, elle marque une évolution du modèle MEDADOM vers plus de modularité, d’efficacité… et de discrétion.
Ce qui change :
- Un format ultra-compact : moins d’un mètre carré au sol, pour ne pas pénaliser l’espace en officine.
- Une installation express : 30 minutes suffisent désormais, contre 3 heures auparavant.
- Un confort repensé : assise ergonomique, insonorisation renforcée, design épuré.
SantExpo 2025 met en lumière les innovations qui transforment notre système de santé tout en réaffirmant ses valeurs fondamentales d’égalité d’accès et de solidarité. Notre cabine Phoenix incarne parfaitement cette ambition : elle exploite le potentiel du numérique pour répondre aux défis des déserts médicaux, tout en s’intégrant harmonieusement dans les officines.
Nathaniel Bern, cofondateur de MEDADOM
Un écosystème qui s’étend : près de 5 000 officines partenaires
Si MEDADOM mise aujourd’hui sur le format cabine, c’est parce que son efficacité a été testée à grande échelle. Plus de 5 000 pharmacies sont aujourd’hui partenaires, avec un réseau de 1 500 médecins mobilisables à distance.
Au-delà de la pharmacie, les solutions MEDADOM trouvent leur place dans d’autres environnements où la présence médicale est faible ou absente : mairies rurales, résidences seniors, établissements médico-sociaux, entreprises.
Un modèle qui séduit aussi les collectivités : plusieurs communes en zones blanches ont déployé des cabines MEDADOM dans des lieux publics, accompagnés de médiateurs numériques ou de personnels paramédicaux formés.
À quoi ressemble une téléconsultation en cabine Phoenix ?
Le parcours est pensé pour être fluide, même sans personnel médical présent. Le patient est accueilli par un écran interactif, guidé pas à pas pour lancer la consultation. Grâce à des dispositifs médicaux connectés (oxymètre, tensiomètre, stéthoscope numérique…), le médecin peut poser un diagnostic avec un niveau de précision suffisant pour des soins de premier recours.
Les données sont sécurisées, la confidentialité assurée. Et le tout se fait sans rendez-vous.
Ce que ça change pour les pharmaciens
Pour les officinaux, l’arrivée de la cabine Phoenix répond à une double pression : celle de l’attente grandissante des patients… et celle des contraintes de surface.
Les premiers retours d’expérience montrent que ce nouveau format réduit le temps d’installation, allège la charge organisationnelle, et s’intègre plus naturellement dans les parcours officinaux, notamment grâce à son encombrement minimal.
Côté modèle économique, les pharmaciens ne réalisent pas les consultations eux-mêmes, mais peuvent être rémunérés pour la mise à disposition du matériel ou à travers des partenariats locaux. Certaines régions proposent aussi des subventions pour favoriser le déploiement de ce type de solution.
Prochaine étape : les Assises de la téléconsultation
MEDADOM ne s’arrête pas à SantExpo. L’entreprise sera aussi présente lors des Assises de la Téléconsultation, prévues le 27 juin. Un rendez-vous attendu pour mieux encadrer et structurer ces pratiques dans la durée, notamment dans le cadre du financement et de l’intégration dans les parcours territoriaux de santé.
L’enjeu : éviter que la téléconsultation ne reste cantonnée à l’urgence ou à des dispositifs isolés. Il s’agit désormais de la faire entrer dans une logique de service public structuré, avec des indicateurs, des critères de qualité, et un soutien des ARS.
La cabine Phoenix n’est pas une fin en soi, mais une brique dans un écosystème plus vaste. Elle ouvre la voie à d’autres formes d’accès aux soins, plus mobiles, plus accessibles, et mieux intégrées aux usages locaux. Pour les pharmaciens, c’est une manière de renforcer leur rôle de référent santé de proximité. Pour les patients, une possibilité concrète d’éviter le renoncement.
À suivre de près : les déploiements en collectivités, les données d’usage terrain, et les évolutions réglementaires post-Assises. Le virage numérique du soin ne se jouera pas dans les salons… mais dans les 30 minutes que prend l’installation d’une cabine.